Dans le cadre du projet minier Canadian Malartic, la Corporation minière Osisko devait procéder à la relocalisation de deux cent cinq (205) immeubles résidentiels, un centre de la petite enfance (CPE), une école primaire, une école aux adultes, une habitation à loyers modiques (HLM), un Centre d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) et un centre communautaire.
Un nouveau développement domiciliaire a été créé en vue de relocaliser ces immeubles résidentiels et institutionnels, soit le quartier nord de la ville. Le nouveau quartier résidentiel comporte plus de 205 lots.
Un projet de cette envergure ne s’est jamais vu au Québec, ni même au Canada. Encore moins exploiter une mine à ciel ouvert en plein cœur d’un quartier résidentiel et relocaliser plus de 205 immeubles résidentiels.
La Ville de Malartic n’a pas beaucoup de territoire lui appartenant, car nous sommes entourés par d’autres municipalités. En conséquence, notre objectif premier était de garder nos résidents sur notre territoire.
Nous devions trouver l’endroit sur le territoire de la ville afin que nos citoyens puissent continuer d’y habiter. Il s’agit d’un projet unique, la Ville de Malartic a dû faire preuve de créativité dans tout ce processus afin de bien encadrer ce projet, puisque rien auparavant n’a été fait de semblable ailleurs. En décembre 2007, la Corporation minière Osisko en collaboration avec la Ville de Malartic commençait la construction du nouveau quartier résidentiel, pour ainsi pouvoir permettre le déménagement de la première maison le 9 juillet 2008.
La construction d’un nouveau quartier résidentiel est une initiative qui est constamment reproduite par les municipalités. La seule différence est la vitesse à laquelle la construction du quartier résidentiel s’est faite. Par ailleurs, il ne s’agit pas de constructions neuves dans le quartier, il s’agit de maisons qui ont été déménagées sur des camions.
Ainsi, de 2008 à 2009, c’est 138 maisons qui ont été déménagées dans le nouveau quartier sous le contrôle attentif de la Ville. Aujourd’hui, si vous vous promenez dans le quartier et que vous ne connaissez pas l’histoire de Malartic, vous ne pouvez pas savoir qu’il s’agit d’un quartier déménagé !